Des femmes contre la vivisection au XIXe siècle

Un aperçu de l’histoire des pionières de l’éthique animale

Juliette Ferry-Danini
14 min readJan 3, 2024

Comme je le raconte au début de Pilules roses, au moins deux visions épistémologiques de la médecine se sont opposées au cours de son histoire : d’un côté l’idée qu’il faut connaître les mécanismes physiologiques des corps vivants pour les soigner, de l’autre l’idée qu’il faut plutôt s’appuyer sur des comparaisons statistiques pour déterminer quels traitements fonctionnent. L’une des figures que l’on retient surtout en France pour la première approche est celle de Claude Bernard. Introduction à l’étude de la médecine expérimentale, qu’il publie en 1865, peut se lire comme un livre de philosophie de la médecine. Il y défend l’idée que la médecine doit s’appuyer sur l’étude des corps en vie et la compréhension de leurs fonctions, par opposition à l’anatomie, qui s’occupe de corps morts, mais aussi en opposition à la statistique, qu’il juge trop incertaine pour produire de la connaissance. Il plébiscite comme méthode la vivisection, c’est-à-dire la dissection d’un animal lorsqu’il est encore en vie, et par extension l’expérimentale animale. L’idée est de déclencher des dysfonctions ou pathologies pour déterminer par comparaison le mécanisme des fonctions physiologiques normales[1].

La médecine expérimentale et l’éthique animale

Je traite plus en détail de la question épistémologique dans mon livre, mais il y a bien entendu aussi une question éthique importante : la vivisection est-elle moralement acceptable ? Claude Bernard n’évite pas la question et s’y attarde au début de son livre. Il écarte les expérimentations sur les êtres humains si elles leur sont nuisibles de quelques façons. Il écarte également l’expérimentation sur les condamnés à mort. Puis il pose finalement la question de l’acceptabilité morale de l’expérimentation sur les animaux non humains : « A-t-on le droit de faire des expériences et des vivisections sur les animaux[2] ? »

Quant à moi, je pense qu’on a ce droit d’une manière entière et absolue […] il est essentiellement moral de faire sur un animal des expériences, quoique douloureuses et dangereuses pour lui, dès qu’elles peuvent être utiles pour l’homme.

Quels sont les arguments de Claude Bernard pour défendre cette thèse ? Dans le cas des êtres humains, il écarte l’argument de l’utilité scientifique : accroire la connaissance ne peut pas justifier de torturer nos semblables. Par opposition, selon Bernard, la souffrance et la vie des animaux non humains sont insignifiantes au niveau moral. Il faut bien noter qu’il ne défend pas l’idée que les animaux non humains ne ressentent pas la douleur ou ne souffrent pas. Au contraire, la ressemblance et la continuité physiologique entre tous les animaux, humains ou non humains, sont cruciales pour défendre sa méthode : il n’est scientifiquement valable d’expérimenter sur des animaux comme des chiens ou des chats pour connaître le fonctionnement du corps humain que parce qu’ils nous ressemblent biologiquement : les « propriétés vitales de nos tissus […] sont les mêmes chez tous les animaux, sans distinction de classe, de genre ni d’espèce »[3] affirme-il. Similarité biologique, mais différence morale : c’est ce que l’on appellerait aujourd’hui le spécisme, c’est-à-dire, une préférence morale non justifiée pour les membres de notre espèce. Mais Bernard ne soulève pas ce paradoxe. Plus de discussions seraient selon lui « oiseuses ou absurdes » et il conclut que le scientifique ne doit se soucier « que de l’opinion des savants qui le comprennent » et de sa propre conscience[4].

Fanny Martin et le sexisme de l’histoire

Cette dernière phrase est peut-être une pique contre son épouse Marie-Françoise dite Fanny Martin qu’il a épousé en 1843 et dont la dot ainsi obtenue a servi à financer ses recherches[5]. La vivisection est en effet l’un des points de discorde au sein du couple qui finit par divorcer. Fanny Martin s’est engagée pour la cause animale, en adhérant à la Société protectrice des animaux (SPA), fondée en 1846. Selon Anita Guerrini, elle a aussi longtemps été membre de la Société française contre la vivisection[6]. Fanny Martin tient même avec ses filles un refuge où elles accueillent des chiens et chats errants[7]. Sa cadette aurait aidé à la création du cimetière des chiens d’Asnières avec la journaliste féministe Marguerite Durand[8]. Les historiens se sont malheureusement peu intéressés à la vie de Fanny Martin si ce n’est par le prisme de son mariage avec Claude Bernard. Nous avons peu d’informations sur les activités militantes de Fanny Martin ou de ses filles[9]. Un certain nombre d’anecdotes sont difficiles à vérifier — l’une des filles du couple a-t-elle trouvé le fidèle chien d’un ami sur la table de vivisection de son père ? — en tout cas le mariage fût malheureux. L’histoire ici n’est pas neutre et les biographes de Claude Bernard ont régulièrement entaché la postérité de Fanny Martin. L’un de ces biographes la décrit ainsi :

Sous de fins sourcils : des petits yeux foncés, un nez légèrement en trompette, des lèvres minces… Rien n’indique dans un regard vague l’énergie persécutrice qui durant vingt-cinq ans fera de la vie de ce couple un calvaire (…). [10] Encore une fois, chez cette femme déçue, cette chrétienne obsessive qui confondait la science expérimentale avec le matérialisme athée, l’horrible métier de son époux et la monstrueuse vivisection furent durant vingt ans et même durant son veuvage, ses meilleures munitions de querelle et de diffamation. Toute son existence, inlassablement, elle campa son mari comme un sadique sanguinaire. Par tous les moyens, elle tâchait de saboter son œuvre scientifique. [11]

Un autre, le préfacier d’une pièce de théâtre de jeunesse de Bernard, décrit au milieu de la biographie grandiloquente de celui-ci « l’abandon cruel où le laissèrent un triste matin, en 1869, sa femme et ses deux filles » [12].

Ce que retient l’histoire est parfois déformé par le sexisme de ceux qui l’écrivent. N’en déplaise aux biographes de Bernard, l’antivivisectionnisme n’est pas que l’œuvre d’une épouse « déçue » d’un mariage arrangé pour maintenir financièrement la carrière de son époux. N’en déplaise à Claude Bernard, l’antivivisectionnisme était bel et bien présent au sein de la communauté scientifique de l’époque et pas simplement une préoccupation « oiseuse ». Il est important de redresser l’injustice créée par ces biographes à propos de Fanny Martin et de ses filles, mais aussi à propos des mouvements antivivisectionnistes dans leur ensemble.

Illustration de Fanny Martin par Brittany Brooks, https://unboundproject.org/fanny-martin/

Science, féminisme et antivivisectionnisme

D’abord, il est faux de cantonner l’antivivisectionnisme à une croyance religieuse « obsessive ». On trouve ainsi à l’époque nombre d’antivivisectionnistes du côté des matérialistes athées, théistes ou panthéistes et à l’inverse des vivisectionnistes farouches du côté de l’Église catholique.

Maria Deraismes (1828–1894), femme de lettres féministe, engagée dans la lutte des droits des femmes, est également anticléricale, franc-maçonne et antivivisectionniste. Elle donne un discours lors de la conférence de la Ligue populaire contre l’abus de la vivisection en 1883, où elle précise qu’elle se prononce contre la vivisection tout court, et pas simplement contre ses abus — une pique au nom choisi de la Ligue. Elle vient protester « sans passion »[13]. Son premier argument repose sur une philosophie matérialiste du vivant, où « il n’y a pas de règne humain, mais un règne animal avec une progression ascendante »[14]. Elle retourne ainsi les arguments des physiologistes — comme ceux de Bernard mentionnés plus haut sur la similitude physiologique du vivant — contre leur position éthique :

Nulle part dans le corps humain, aucun d’eux n’a pu saisir la plus légère trace, le moindre vestige d’un principe exceptionnel, spécial d’une force transcendante et immatérielle qui pût distinguer la vie de l’homme de la vie de la bête : dans les deux, la cause animique est la même. [15]

Évoquant l’évolutionnisme — Charles Darwin a publié l’Origine des Espèces quelques années auparavant en 1859 — Maria Deraismes ironise aux sujets des « savants matérialistes » qui sont ses contemporains :

[J]e m’étonne, je le répète, qu’ils ne soient pas plus circonspects avec ceux qu’ils appellent leurs ancêtres et qui devraient mériter plus d’égards [16].

Comme le note la chercheuse Jacqueline Lalouette, « [f]ace aux arguments moraux, comme aux arguments philosophiques, on constate que la question de la vivisection occupait une position transverse à l’intérieur des familles politiques »[17]. Aujourd’hui, la tension entre la similarité entre tous les êtres vivants et la question de la moralité de l’expérimentation animale demeurent toujours non résolue. Loin d’être « oiseuses », la question du spécisme et l’éthique animale sont toujours au cœur des préoccupations en éthique appliquée[18].

“Discours contre la vivisection,” prononcé par Maria Deraismes, 1884, Paris.

Ensuite, il ne faut pas minimiser l’ampleur des mouvements antivivisectionnistes au XIXe siècle. Même si des mouvements de protection animale existent en France et qu’ils parviennent même à obtenir une première loi de protection des animaux domestiques en 1850 — la loi Grammont[19] — c’est en Grande-Bretagne que le mouvement s’est d’abord développé. Maria Deraismes ouvre d’ailleurs son discours en notant que l’Angleterre a pris les devants sur ces questions[20]. En effet, les vivisections menées sur les animaux par Bernard et ses collègues français — par exemple Magendie, le maître de Bernard — étaient suffisamment effroyables pour que des médecins, scientifiques et politiques britanniques s’en offusquent dès le début du XIXe siècle. L’une des visites de Magendie à Londres crée ainsi l’émoi. En 1825, le parlementaire irlandais Richard Martin, présente en détail à la Chambre des Communes (la chambre basse du parlement britannique) les vivisections menées en public par Magendie sur une femelle lévrier. L’objectif de Martin est de faire voter une loi plus contraignante pour la protection des animaux après une première qu’il a réussi à faire voter en 1822 :

Il y a un français du nom de Magendie, qu’il [Richard Martin] considère comme une honte pour la société. L’année dernière, cet homme est venu dans un des théâtres anatomiques faire la démonstration d’une série d’expérimentations si atroces qu’elles dépassent l’entendement. [21]

La femelle lévrier, clouée encore vivante sur un support, est disséquée en direct devant l’assistance pour faire la démonstration de l’action des nerfs dans la face de la chienne. Les archives de la Chambre des Communes notent qu’un « Grand dégoût fut manifesté par la Chambre à la description de cette expérimentation ». Des cris « Quelle honte ! » « Écoutez-le ! » se font également entendre dans le parlement. Martin rapporte que la chienne fût laissée ainsi pour continuer les vivisections le lendemain sur l’autre côté de sa face. Dans le reste de son allocution, il présente des lettres de professeurs de médecine britanniques qui critiquent la souffrance inutile créée par les vivisections animales. La controverse est forte dans les médias britanniques et la science « française » décriée ; les commentaires parfois moqueurs de Magendie lors de la dissection — « il [le chien] serait plus calme s’il comprenait le français » — sont rapportés dans les journaux outre-Manche avec indignation[22].

Extrait de “Light in Dark Places” de Frances Power Cobbe, 1883, reproduisant des images d’un manuel de Claude Bernard.

L’ombrelle contre le scalpel

Les femmes sont nombreuses à s’engager dans les mouvements de défense des animaux. Selon la chercheuse Guerrini, en Grande-Bretagne à l’époque, la moitié des personnes engagées contre la vivisection sont des femmes[23]. À l’époque où la place des femmes n’est pas en politique — elles n’ont pas le droit de vote — ces chiffres sont remarquables. C’est une femme, Frances Power Cobbe (1822–1904), qui est à la pointe du mouvement contre la vivisection outre-Manche. Irlandaise, autrice prolifique, elle publie de nombreux essais d’éthique animale et de philosophie féministe. En 1875, elle crée la Société de la rue Victoria pour la protection des animaux contre la vivisection. Dans l’un de ces ouvrages, elle reproduit des illustrations d’expérimentations faites sur des chiens, extraits d’un manuel de physiologie deClaude Bernard[24]. La reine Victoria elle-même est sensible à la cause animale[25].

“Hajjin”, le chien de Frances Power Cobbe, Wikipedia.

Du côté de la France, c’est également une femme, Marie Huot (1846–1930), qui est la fondatrice et secrétaire générale de la Ligue populaire contre les abus de la vivisection (créée en 1883)[26], dont elle donne la présidence d’honneur à Victor Hugo. C’est vraisemblablement Marie Huot qui invite Maria Deraismes à prononcer un discours lors de la création de la Société. On trouve par ailleurs 9 femmes parmi les 35 « fondateurs signataires du programme »[27], ce qui est tout à fait notable pour l’époque. La Ligue populaire contre les abus de la vivisection est par ailleurs proche des milieux révolutionnaires internationalistes, comme le rapporte la chercheuse Christiane Demeulenaere‑Douyère : « Louise Michel, dont on connaît l’inclination pour la gent féline, et dont les Huot soignent les chats quand elle est incarcérée » assiste régulièrement à ses réunions[28]. Se dessine ainsi tout un réseau de femmes engagées — des femmes de lettres, des femmes engagées en politique, mais aussi, des scientifiques. Dans son discours, Maria Deraismes fait l’éloge de l’une d’entre elles :

Une femme éminente, mistress Anna Kingsford, docteur en médecine de la Faculté de Paris, a fait paraître sur cette question plusieurs brochures remarquables et remarquées. [29]

Deraismes fait ici référence aux publications scientifiques contre la vivisection publiées par Anna Kingsford (1846–1888)[30]. Kingsford est d’abord engagée dans la lutte pour le droit des femmes en Angleterre et côtoie des féministes comme Cobbe, dont elle publie les essais dans son journal. En 1874, Kingsford décide d’entreprendre des études de médecine à Paris — c’est impossible en Grande‑Bretagne du fait de son genre. Elle veut prouver qu’il est possible d’étudier la médecine sans expérimenter sur les animaux. L’année où elle débute ses études, il y a seulement 18 autres femmes qui poursuivent cette voie[31]. Pendant sa formation, elle refuse par conviction de se rendre aux cours de vivisection. Elle devient docteur en médecine en 1880 en publiant la première thèse de médecine française portant sur le régime végétarien.

Il ne faut pas s’étonner que des biographes écartent le militantisme et les engagements de Fanny Martin et ses filles par des attaques ad hominem sans preuve. Les femmes engagées — contre la vivisection ou bien pour le droit de vote — ont été régulièrement ridiculisées par leurs contemporains. L’un des élèves de Claude Bernard, Paul Bert, également homme politique, décrivait ces femmes engagées comme

tout un lot de femmes bréhaignes [stériles], déversant sur les chiens le trop plein de leur cœur et leurs économies d’amour [32].

Mais les militantes ont fait preuve de courage. Elles organisent des conférences, distribuent des pamphlets, créent des Sociétés et n’hésitent pas à intervenir lors de cours de médecine où des vivisections d’animaux ont lieu, pour défendre leurs arguments. Une anecdote concernant Marie Huot est restée fameuse — quoique les sources divergent. Elle serait intervenue dans un cours d’un des élèves de Claude Bernard — Charles Brown‑Séquart. Selon une première source, alors qu’il s’apprêtait à disséquer un singe non anesthésié, elle aurait tenté d’assommer le médecin[33]. Selon une autre source, il s’agissait d’un chiot et la dame « anglaise » cette fois aurait simplement fait sauter le scalpel des mains du médecin :

Au cours d’hier, au Collège de France, M. Brown-Séquart se préparait à donner un coup de scalpel dans la gorge d’un charmant petit toutou, afin de lui couper les cordes vocales et le rendre aphone comme le fameux chien de garde de Paul Bert. Une dame se précipita sur lui et d’un coup d’ombrelle lui fit sauter son scalpel ; Brown voulut la faire sortir, mais elle se maintint fortement sur son banc, et il fallut la force armée pour l’expulser (…). On a mené l’antivivisectrice devant le commissaire de police, mais on fut obligé de la relâcher, car elle fit remarquer avec énergie que M. Brown‑Séquart seul aurait dû être mené au poste comme contrevenant à la loi Grammont. [34]

[1]. Bernard, Introduction à l’étude de La Médecine Expérimentale, 160.

[2]. Bernard, 143.

[3]. Ibid., p. 153.

[4]. Bernard, 145., p. 145.

[5]. Pierre Debray-Ritzen, Claude Bernard ou un nouvel état de l’humaine raison, Paris, Albin Michel, 1992, p. 38 ; Reino Virtanen, « Claude Bernard », in Encyclopedia Britannica, 2022, en ligne : www.britannica.com/biography/Claude-Bernard.

[6] Guerrini, Experimenting with Humans and Animals, 91.

[7] Lalouette, “Vivisection et Antivivisection En France Au XIX e Siècle,” 163.

[8] Debray-Ritzen, Claude Bernard Ou Un Nouvel État de l’humaine Raison, 98.

[9] Une œuvre de fiction a récemment été publié sur la vie de Fanny Martin. Voir Field, Experimental Animals (A Reality Fiction).

[10] Debray-Ritzen, Claude Bernard Ou Un Nouvel État de l’humaine Raison, 38.

[11] Debray-Ritzen, 98.

[12] Bernard, Arthur de Bretagne, xvi.

[13] Deraismes, Ligue populaire contre l’abus de la vivisection. Discours prononcé par Mlle Maria Deraismes,… à la conférence donnée, le… 23 septembre 1883, au Théâtre des Nations…, 6.

[14] Deraismes, 8.

[15] Deraismes, 8.

[16] Deraismes, 10.

[17] Lalouette, “Vivisection et Antivivisection En France Au XIX e Siècle,” 163.

[18] Pour introduction efficace sur le sujet, voir la vidéo de MonsieurPhi et Philoxime Nous Sommes Spécistes. Justifions-Le. | Avec @Philoxime..

[19] « Seront punis d’une amende de cinq à quinze francs, et pourront l’être d’un à cinq jours de prison, ceux qui auront exercé publiquement et abusivement de mauvais traitements envers les animaux domestiques. »

[20] Deraismes, Ligue populaire contre l’abus de la vivisection. Discours prononcé par Mlle Maria Deraismes,… à la conférence donnée, le… 23 septembre 1883, au Théâtre des Nations…, 3.

[21] Bear-baiting prevention bill. (House of Commons Hansard).

[22] Guerrini, Experimenting with Humans and Animals, 74.

[23] Guerrini, 91.

[24] Cobbe, Light in Dark Places.

[25] Guerrini, Experimenting with Humans and Animals, 87–90.

[26] Demeulenaere-Douyère, “Défendre La Cause Animale : La Ligue Populaire Contre La Vivisection et Sa Créatrice Marie Huot — Éditions Du Comité Des Travaux Historiques et Scientifiques,” 3.

[27] Lalouette, “Vivisection et Antivivisection En France Au XIX e Siècle,” 163.

[28] Demeulenaere-Douyère, “Défendre La Cause Animale : La Ligue Populaire Contre La Vivisection et Sa Créatrice Marie Huot — Éditions Du Comité Des Travaux Historiques et Scientifiques,” 3.

[29] Deraismes, Ligue populaire contre l’abus de la vivisection. Discours prononcé par Mlle Maria Deraismes,… à la conférence donnée, le… 23 septembre 1883, au Théâtre des Nations…, 6.

[30] Kingsford, “The Uselessness of Vivisection.”

[31] Pert, Red Cactus, 59.

[32] Lalouette, “Vivisection et Antivivisection En France Au XIX e Siècle,” 163.

[33] Demeulenaere-Douyère, “Défendre La Cause Animale : La Ligue Populaire Contre La Vivisection et Sa Créatrice Marie Huot — Éditions Du Comité Des Travaux Historiques et Scientifiques,” 3.

[34] Dabot, Calendriers d’un Bourgeois Du Quartier Latin, 1er Janvier 1872 -1er Janvier 1888, 245–46.

Références

Bear-baiting prevention bill. (House of Commons Hansard) (1825). https://api.parliament.uk/historic-hansard/commons/1825/feb/24/bear-bating-prevention-bill.

Bernard, Claude. Introduction à l’étude de La Médecine Expérimentale. Edition du groupe “Ebooks libres et gratuits,” 1865.

Bernard, Claude (1813–1878) Auteur du texte. Arthur de Bretagne : drame inédit en cinq actes et en prose, avec un chant, publié avec deux portraits et une lettre autographe de Claude Bernard / Claude Bernard ; précédé d’une préface historique de M. Georges Barra, 1887. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5775148b.

Cobbe, Frances Power. Light in Dark Places. London: Victoria Street Society for the Protection of Animals from Vivisection, united with the International Association for the Total Suppression of Vivisection, 1883. https://wellcomecollection.org/works/kfycavbh.

Dabot, Henri. Calendriers d’un Bourgeois Du Quartier Latin, 1er Janvier 1872 -1er Janvier 1888. Société d’Histoire de Paris, 1888.

Debray-Ritzen, Pierre. Claude Bernard Ou Un Nouvel État de l’humaine Raison. Paris: Albin Michel, 1992.

Demeulenaere-Douyère, Christiane. “Défendre La Cause Animale : La Ligue Populaire Contre La Vivisection et Sa Créatrice Marie Huot — Éditions Du Comité Des Travaux Historiques et Scientifiques.” In L’animal et l’homme : De l’exploitation à La Sauvegarde, edited by Anne-Marie Flambard-Héricher and François Blary, Éditions du Comité des travaux historiques et scientifiques., 2021. https://books.openedition.org/cths/15685?lang=fr.

Deraismes, Maria. Ligue populaire contre l’abus de la vivisection. Discours prononcé par Mlle Maria Deraismes,… à la conférence donnée, le… 23 septembre 1883, au Théâtre des Nations…, 1884. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k932965v.

Field, Thalia. Experimental Animals (A Reality Fiction). Solid Objects, 2016.

Guerrini, Anita. Experimenting with Humans and Animals: From Galen to Animal Rights. Baltimore, Md: Johns Hopkins University Press, 2003.

Kingsford, Anna. “The Uselessness of Vivisection.” Nineteenth Century February (1882): 171–83.

Lalouette, Jacqueline. “Vivisection et Antivivisection En France Au XIX e Siècle.” Ethnologie Française 20, no. 2 (1990): 156–65.

Nous Sommes Spécistes. Justifions-Le. | Avec @Philoxime, 2022. https://www.youtube.com/watch?v=VlWvnhSiuck.

Pert, Alan. Red Cactus: The Life of Anna Kingsford. Alan Pert, 2006.

Virtanen, Reino. “Claude Bernard.” In Encylopedia Britannica, July 8, 2022. https://www.britannica.com/biography/Claude-Bernard.

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Juliette Ferry-Danini

Philosophe, autrice, chargée de cours à l'université de Namur